lundi, janvier 15, 2007

Changement d'adresse pour les nouvelles chroniques de la MAO




Allez, avant toute chose, une bonne année à tous avec tout plein de Mao, de matériel hardware, des synthés analogiques, virtuels, bref que du bonheur si possible.
Sinon, pour débuter cette nouvelle année les chroniques de la Mao changent d'adresse, elles profitent de la nouvelle version de Blogger.
C'est donc ici que cela se passera dorénavant, elles s'intitulent :

Nouvelles chroniques de la MAO

dimanche, décembre 31, 2006

Des choses et d'autres



Allez pour ce post vraisemblablement le dernier de l’année, plein de choses sans forcément un ordre hiérarchique.
En premier lieu, un lien pour tous ceux qui souhaitent découvrir la MAO et les synthés virtuels. Burnie a concocté une liste d'instruments virtuels pour PC avec ses appréciations subjectives. En plus, il a aussi fait l'effort de présenter son site et sa liste en français et en anglais. Pour ma part, je trouve sa liste très pratique et j’ai inséré le lien dans la boîte à outil. Burnie anime aussi avec d'autres amis un site "les instruments virtuels" qui se construit. Allez faire un tour sur la page forum, il y a tout plein de sujets sur les instruments virtuels.
Burnie m’a fait connaître ainsi un synthé virtuel, l'Oatmeal, qui, outre l’avantage d’être gratuit, propose une multitude de réglages. Dont une fonction random génératrice de presets et un arpeggiateur bien pensé. Bon, l’interface mériterait d’être quelque peu agrandie mais ce petit défaut est compensé par une série de skins qui permet de choisir la disposition des différents paramètres. Autant le dire, il dispose de deux oscillateurs et les timbres générés sont assez froids. Mais on arrive à obtenir des sonorités, des textures sonores très très satisfaisantes.



Tiens, toujours dans le cadre des découvertes, Frédéric, alias Mekanic Zain, m’a signalé l’arrivée d’un nouveau synthé virtuel, le MegaMatrix. Développé par une petite société allemande, qui a travaillé d’ailleurs sur la programmation de l’Ems Avs, le Mega Matrix propose quatre oscillateurs (en fait six générateurs), un filtre qui peut se transformer en signal sinusoïdal voire oscillant, un module sample & hold ainsi qu’une matrice de 256 points assignables.
En voici ses caractéristiques :
MegaMatrix synthesizer is a classic “old school” modular synthesizer. Its totally free routing concept combined with highly precise and powerful modules are the basis for very special synthesizer sounds and effects.
Like the classic analogue modular synthesizer systems the MegaMatrix features a long row of single synthesizer modules. Starplugs invented a new kind of routing matrix for the MegaMatriX synthesizer to connect the synthesizer modules highly variable. It combines a 1060-routing-point matrix with a 256-mixing matrix.
Features:
• 1060-routing-point matrix + 256-mixing matrix + totally free assignable + control every parameter of this synthesizer
• 14 synthesis algorithms(all classics !) + + additive synthesis + subtractive synthesis + ring modulation + AM / FM + cross modulation AM / FM + oscillator sync + Filter / Filtermod / Wave / Time modulations + Phase and ReMod synthesis
• 1 voice monophone + + classic old school modular architecture + use the MegaMatriX as Instrument or as insert effect (DemoVersion = Instrument only)
• 12 Amplifier + + 10 integrated AMPs + 2 free AMP / exponentializer
• 9 Ringmodulators + high precision routines
• 6 Oscillators + 4 infinite variable waveform setting between Triangle and Saw + 1 infinite variable wave shaping between sine and rectified sine
• 2 Envelope Generators + ADSR + with auto run and hold function
• 2 Delays + midi syncable + phaser mode + freeze function
• 1 Sample and Hold + integrated LFO + integrated noise source
• 1 Quantum Filter
• Joystick controller

Si on lui enlève son aspect « sapin de noël » comme le dit Frédéric, le MegaMatrix permet d’obtenir des sons puissants. Sa matrice, qui a l’avantage d’être totalement assignable, permet de tout moduler.

Du côté des blogs, allez jeter un coup d’œil sur le blog de Wide Orion. Christine a inséré un script "Snap" permettant en cliquant sur un lien de pré-visualiser la page que l’on souhaite télécharger. C'est bien pratique. Ceci étant, j'ai essayé de l'insérer mais en dehors de m'enlever mon fond noir au profit d'un fond blanc, je n'obtiens rien. Manifestement soit je me plante, soit c'est une fonction de la nouvelle mouture de Blogger.
Sinon, Christine en tant que journaliste pour KR Keyboard Recording, après avoir réalisé un test complet sur les modules Cwejman - avec mise en ligne d'exemples sonores - elle vient de faire pour la dernière livraison de KR un test sur le Persephone d'Eowave, un analogique sensoriel qui propose un contrôleur à ruban. La bête a l'air vraiment superbe. En tout cas, c'est un test à lire en urgence.
Mais pour cette fin d'année, Christine, dans son blog, présente un special Second Life, un monde virtuel en 3D. Honnêtement, je ne suis pas attiré par les jeux mais là du coup, je vais essayer de creuser un peu plus le sujet. Car les mondes virtuels m'intéressent particulièrement. Et pour cause.



C'est Jean-Pierre Lemoine, mon complice d'HplanK (duo créé à Lille en 1981 avec synthés, guitares et computers) qui m'a initié aux mondes virtuels réalisés avec le Vrlm. JP a réalisé les tableaux virtuels pour la création de la Grande Bleue (hommage aux vitraux de Manessier à Saint-Sepulcre à Abbeville) pour les journées du patrimoine. Il a créé dès le milieu des années 90 Hpkcomposer, un soft réalisé en java, qui est un interface graphique pour Csound. Il permet aussi de créer des mondes virtuels. J'avais commencé un tutorial pour la version 2.1. mais la suite a disparu dans le crash de mon ordinateur. En plus, JP a depuis fait évoluer son HpkComposer. D'ailleurs, allez sur son blog où il présente ses derniers travaux. On retrouve ses vidéos sonores en plus grand format sur Dailymotion. Mais je vous en dirai plus prochainement.

J'avais l'intention d'évoquer le sujet que développe Patrick W. sur l'idée que Le disque est mort mais cela sera pour demain.

vendredi, décembre 01, 2006

Le nouveau look d'Energy XT


La version beta d'Energy XT2 est arrivée. C'est l'occasion de faire une petite comparaison entre la qualité des vidéos postées sur Daylymotion et Youtube et réalisées avec Camtasia Studio. Mais comme rien ne vaut les originaux, je vous invite plutôt à télécharger ceux-ci.
Ici, la vidéo 1 montrant comment on assigne les Vst à un step sequencer comme Era2. La vidéo 2 montre l'utilisation du séquenceur d'XT2.
Du coup j'en profite pour donner d'autres liens. Ici, un extrait d'une longue impro réalisée avec l'Evolver et ses deux éditeurs, celui de Dave Smith et du Vyzor. Je voulais faire quelque chose d'assez free, il me semble que c'est dans l'esprit recherché. J'en profite pour mettre un lien sur une vidéo - toujours réalisée avec Camtasia Studio - sur le Vyzor. J'aime bien ce dernier, notamment pour la gestion des boucles. En tout cas, ça donne une petite idée de cet outil.
Enfin, dernier clin d'oeil, une courte séquence réalisée avec l'Evolver et un choeur aléatoire généré par un un patch du G2 Engine.
D'ailleurs un petit merci à Wild Orion qui grâce à ses démos sur ses Cwejman modules sounds m'a fait découvrir le site d'accueil esnips. Il permet de stocker gratuitement 1 GB de fichiers vidéos, MP3, photos, etc.

mardi, octobre 31, 2006

De Michel Chion aux portraits polychromes du GRM

Patrick Wiklacz : Avez vous encore accès aux studios du Grm ? Comment le compositeur Michel Chion travaille t-il? avec quels outils?
Michel Chion : Quand le GRM me propose un concert, il met à ma disposition trois ou quatre semaines un de ses studios. J'y fais réinstaller trois magnétophones que je suis le seul, pour le moment, à employer. Chez moi, ou chez Geoffroy Montel,
qui m'aide pour cela, je réalise l'assemblage sur ProTools. Mais je crée aussi beaucoup de sons chez moi, et pour cela, trois magnétophones, quelques objets, et des sons déjà réalisés il y a quelques années par moi (les plus anciens datent de 1969), mais jamais encore employés dans une oeuvre, sont mes moyens de travail.

Avant toute chose, un bravo à Patrick Wiklaz pour son interview de Michel Chion sur Electroscopie suite à la sortie de TU sur le label Brocoli dont je me suis permis d'extraire la question ci-dessus concernant les outils qu'utilisent Michel Chion. En l'occurence, trois magnétophones, des objets et le ciseau pour couper et monter la bande magnétique. Autant de choses que des anciens comme moi ont appris avant l'avènement de l'informatique.


J'en profite pour rappeler l'existence sur le Net des portraits polychromes du GRM. Dont celui de Michel Chion. Ce sont des petites merveilles d'animations sonores qui permettent de découvrir des partitions électroacoustiques avec leur défilement. Un exemple, Patrick évoque la tentation de Saint-Antoine et ses balayages de fréquences radios ou le Requiem. Essayez notamment la partition électroacoustique de l'Evangile. L'idéal étant bien entendu de tout écouter. N'hésitez pas à découvrir aussi les portraits de Bernard Parmegiani, Luc Ferrari, François Bayle, Jean-Claude Risset.
J’ai une affection particulière pour le portrait de John Chowning, le créateur de la FM. D’ailleurs, il évoque cette découverte et on peut le voir devant un ordinateur récent dans les studios de l’université de Standford.
Sur son portrait, on découvre trois pièces, Turenas, Stria et Phoné.



La structure de Turenas est expliquée, ainsi que la création de ses instruments FM dans le cadre de Music IV. Ainsi, n’hésitez pas à baguenauder du côté du chapitre Etude de la spatialisation et de la synthèse. Les instruments sont commentés avec un visuel de la partition pour ordinateur. C’est dans Un instrument FM détaillé : VLN. Dans Transcription, vous pouvez suivre la partition dessinée en écoutant la musique, et dans Morphologies, sont répertoriés les différents sons utilisés par John Chowning, avec écoute, bien entendu, séparément mais aussi dans le contexte de l’œuvre. C’est vraiment un excellent travail.
En 1981, quand j’ai fait le stage de l’IRCAM, on travaillait sur Music 10. J’ai retrouvé mon exemplaire de The Technology of Computer Music écrit par Max V. Mathews avec la collaboration de Joan E. Miller, F.R. Moore, J.R. Pierce et J.C. Risset et qui était suivi par le manuel de Music V. Je ne résiste pas à vous présenter une page de ce manuel qui est devenu avec le temps un document historique.
En fait, je me rends compte que je suis passé directement de la bande magnétique à l’ordinateur, sans la transition d’un synthétiseur. J’y suis venu ensuite avec l’Ems Synthi Aks. Mais pour moi, c’était un pis aller, je n’espérais qu’une chose retrouver la puissance des ordinateurs de l’Ircam. En 1981, l’Institut samplait, faisait de la synthèse vocale, réalisait des morphings. Et surtout il y avait la fameuse 4x, l’ordinateur en temps réel dont le son était monstrueux. Je crois que c’était l’équivalent de 3000 oscillateurs…
C’est la raison pour laquelle je suis passionné par le son numérique, bien digital. D’où mon enthousiasme sur les outils d’aujourd’hui, des softs où on peut travailler en temps réel et non plus en temps différé. Quoique, j’aime bien utiliser Csound de temps à autre, avec son temps de calcul, et puis l’écoute du résultat. Ca me rappelle Music 10.
Je suis incorrigible, je voulais évoquer le double CD de Philippe Warren que m’a fait découvrir le blog d’Electroscopie. Je l’ai reçu et je le passe en boucle, cela sera pour la prochaine. Même chose pour Wild Orion, que je n’oublie pas, et dont j’ai vu des tas de choses qui m’intéresse. Enfin, le Microcosme a envoyé le CD sur son projet Positive long-run zero qui est le résultat d'une collaboration vraiment sympa.

vendredi, octobre 27, 2006

Incompatibilité Asus et Rme Fireface 400

Allez, un retour sur le blog. Désolé pour le silence ces derniers temps, mais c'était essentiellement dû au travail, en raison d'horaires peu appropriés pour écrire quand même quelques textes, à préparer deux performances et des problèmes de carte son avec un laptop qui m'ont pourri la vie et qui continuent encore.
Tiens, j'en profite pour les évoquer ces ennuis qui me mettent dans une humeur de chien. Le latop, c'est un Asus modèle Z92J series A6JM, Duo Core T2400, 1.83 GHz, nVIDIA GEFORCE 7600, écran WXGA 15,4 pouces, 120 GB, 2048 MB.
Un engin qui à priori à de bonnes performances. Je dis à priori, car au début, tout était sympa, j'avais même une autonomie de batterie qui avoisinait les 4 heures. Et puis, j'ai constaté que j'avais des soucis avec mes logiciels pour faire de la musique, notamment aevc Live. J'avais des montées de CPU incroyables qui m'empêchaient de travailler. Du coup, exit la batterie et travail sur secteur. A la limite, ce n'était pas trop grave. Puis, comme j'ai pour le PC fixe dédié à la musique une RME Fireface 800, j'ai cassé la tirelire et j'ai pris la petite soeur, la RME Fireface 400. Outre le fait, qu'elle a quand même tendance à planter - ce qui n'est pas le cas de la 800 - avec blocage sur une fréquence, je me suis pris quelques crashs intempestifs. Et ça, elle n'aime pas, ou plutôt c'est le driver qui n'aime pas. Résultat, il faut le recharger. Et là ça se complique a priori car les anciens ne sont pas éliminés, ils sont toujours présents.
Sinon, au niveau qualité, c'est un vrai plaisir.
Pour fête de la Science, dont le thème était le Verre, je fais une performance à Saint-Gobain Desjonquères qui est une des plus grosses verreries de France. Pour les discours institutionnels (préfets, pdt de région, sénatrice, etc...) il y a une sono Wi-Fi avec des micros sans fil. Et là, c'est la catastrophe, les potentiomètres du mixer de la Fireface 400 ne répondent pas, y compris ceux de Live aussi. Rien ne fonctionne. On coupe la sono wifi, et là pas de problèmes. J'ai réussi à faire ma performance.
Une semaine plus tard, re-performance, mais cette fois-ci dans une superbe ancienne chapelle des Jésuites. Là aussi, sono avec micro sans fil. Et bien, ce fut la déroute totale, la RME fireface 400 n'a rien voulu savoir. Rien ne fonctionnait. Résultat, j'ai dû utiliser la carte interne du laptop. Inutile de vous dire mon mécontentement.
Mais ce n'est pas terminé. Chez moi, elle ne fonctionne plus. Avec Live, Audacity, Energy XT, Cubase, c'est le blocage sur une fréquence assurée. J'ai tenté, bien entendu, de désinstaller et réinstaller, avec les bons drivers, rien n'y fait.
Du coup, je l'ai installé, en attendant, sur ma petite unité fixe destinée à la bureautique, traitement photos, navigation Web et qui est un HP Pavilion, AMD Turion 64 Mobile Technology MT-32, 1,79 GHz, 960 de Ram. C'est pas une bête de course mais tout à fait suffisante pour ce genre de travail. En revanche, la Rme Fireface 400 là-dessus, c'est quelque part stupide, totalement inapproprié.
Ceci étant, ça m'a permis quand même de constater qu'elle fonctionne. En dehors de Live. Avec les players, aucun problème, avec Cubase SL3, Energy XT, la démo de Sonar 5, ça tourne nickel. Live 6, alors qu'avant mes ennuis, je n'avais pas de problème, me donne une espèce de gargouillis sonore. J'avoue que je ne comprends pas...
Ah, j'oubliais, pour le laptop, depuis, il amplifie tous les parasites internes du portable. Je me retrouve avec un bruit de fond permanent et des bips intempestifs tout à fait désagréable. Si quelqu'un a une solution pour les éliminer, je suis preneur.
En conclusion, le laptop a d'origine une configuration Wi-Fi et bluetooth. Je me demande si ce n'est pas ça qui m'a amené tous mes problèmes.

PS : j'ai vu plein de bonnes choses sur les blogs de Christine et Patrick. J'y reviendrais. J'ai reçu aussi le double CD de Philippe Werren dont j'aimerais bien faire un Tribute.
Ah, j'allais oublier, un petit nouveu pour moi, un audio blog chez Arte : Mao My Love .

samedi, septembre 16, 2006

Des créations


Et si nous parlions création.
Wild Orion, alias Christine Webster, a créé pour l'émission Tapage Nocturne de France Musique Sputniki. Elle a été diffusée le 15 septembre entre minuit et une heure du matin. Sputniki est un voyage dans un espace qui se déploie lentement, rythmé par ces bips qu'émettait Sputnik en 1957.
Sur la genèse de cette pièce, "je suis fascinée par l'espace" explique Christine, qui évoque aussi cette possibilité "de partir en voyage", de pouvoir s'appuyer sur la durée assez longue de la création pour se "déployer, de pouvoir prendre ce temps, de pouvoir montrer des choses, de voyager ensemble".
Et puis, ajoute-t-elle, " Sputnick, c'est l'histoire du signal, du bib-bip, j'ai construit tout le morceau à partir de cette série de bips, que j'ai commencé à transformer. Il y avait des bips en continue, j'ai ensuite élagué, j'ai ajouter des choses, d'autres signaux, des vrais, des faux,
Spoutnick, c'était l'idéal, pour traiter le signal sous toutes ses formes
cette transformation". Bien entendu, c'est un résumé, un condensé des propos de Christine. En tout cas, je vous convie à écouter sa création, elle est accessible via RealAudio sur le site de France Musique durant une semaine à partir du 15 septembre.

On retrouve aussi Christine Webster sur le projet de Positive long-run zero initié par Microcosme. A partir de bips ou de courtes séquences créés par un synthétiseur réalisé dans les années 80, il a proposé sur son site que des compositeurs crèent 2 minutes de composition. Là aussi, ça mérite l'écoute. Pour Christine, c'est en quelque sorte un prolongement - mais ce fut peut-être créé avant - de son sputniki.
On retrouve aussi une pièce proposée par Patrick Wiklacz, "micro et electronic", où il fait sonner les bips un peu comme Pierre Henry, le tout sur une superbe suite harmonique qui se désagrège, qui s'explose doucement en free.
A découvrir de toute urgence. Tout comme le blog de Microcosm qui ne semble pas tarir de projets.
A propos, MatrixSynth a repris le post ce qui est parfaitement sympa.

lundi, septembre 04, 2006

Découvrir PWGL




La version 1.0 beta (rc3) de PWGL a été mise en ligne sur site le 15 août dernier. Ce logiciel s'inscrit dans la continuité de Patchwork créé par l'Ircam. A la seule nuance qu'il propose aussi un environnement de synthèse, comme étant un petit Max Msp ainsi qu'un environnement concernant la transcription graphique de l'écriture musicale. Une sorte de mix en quelque sorte. A la restriction près que PWGL est quand même encore très instable. Au bout de plusieurs calculs-évaluations, il se plante et j’avoue que c’est très pénible et surtout pas très bon pour la machine.
J'ai noté aussi une absence notoire de documentation mais aussi d'outils. Où sont les modules pour générer des séries harmoniques, des séries aléatoires ? Dans le tutorial, quelques modules fondamentaux apparaissent mais ne sont pas disponibles en tant que tel dans le menu proposé. Je suppose que l'on doit pouvoir y accéder mais comment ? Bref, tout ça n'est pas très clair.
Toutefois, comme cet outil est néanmoins riche d'avenir, que c'est un outil d'aide à la composition assistée sur ordinateur, à l'instar d'Open Music, j'ai mis en ligne un petit assistant pour découvrir ce soft. Et je dis bien juste découvrir, c'est à dire de donner les clés pour au moins faire tourner les tutoriaux de PWGL. Pour le reste, créer par soi-même ses propres patchs, c'est possible mais encore, en regard du nombre limité de modules proposé, peu satisfaisant.